Cette présentation est la traduction d’un article paru le 9
avril 2015 dans la version en ligne de la revue Historia. Quelques précisions ont été apportées par rapport à l'article roumain ainsi que l'ajout de photographies.
L’Athénée roumain (Ateneul român) est l’un des monuments les plus connus de Bucarest. En vue de la construction du bâtiment, on a organisé, à la fin du XIXéme siècle, une campagne publique pour lever des fonds avec comme slogan « Donnez un leu pour l’Athénée » (« Daţi un leu pentru Ateneul »). L’Athénée, œuvre de l’architecte français Albert Galleron, impressionne par son bâtiment de style néo-classique et éclectique mais aussi par ses peintures intérieures. La construction a débuté en 1886 et a été terminée en février 1888.
L’Athénée roumain (Ateneul român) est l’un des monuments les plus connus de Bucarest. En vue de la construction du bâtiment, on a organisé, à la fin du XIXéme siècle, une campagne publique pour lever des fonds avec comme slogan « Donnez un leu pour l’Athénée » (« Daţi un leu pentru Ateneul »). L’Athénée, œuvre de l’architecte français Albert Galleron, impressionne par son bâtiment de style néo-classique et éclectique mais aussi par ses peintures intérieures. La construction a débuté en 1886 et a été terminée en février 1888.
Le Monastère de
Voroneţ (Mănăştirea Voroneţ) a gagné, grâce à son extrême beauté, le nom de
« Chapelle Sixtine de l’Est ». Fondée par Ştefan cel Mare (1433 –
1504), le monastère a été construit en 1488 en un temps record : trois
mois et trois semaines. Le monastère est connu pour ses peintures : celles
de l’intérieur, ayant été réalisées en 1496, datent de l’époque du prince Ştefan, alors que les peintures
extérieures – avec ce fameux « bleu de Voroneţ » connu dans le monde
entier – datent de l’époque de Petru Rareş (1483 - 1546).
Le Palais Cantacuzino
(Palatul Cantacuzino) de Bucarest, aujourd’hui Musée Georges Enescu , est
l’œuvre du grand architecte Ion D. Berlindey. Terminé en 1902, le palais
construit pour Gheorghe Cantacuzino (1832 – 1913) dit « Le Nabab » a
été conçu en style baroque français. Le bâtiment impressionne non seulement par
son architecture extérieure mais aussi par son architecture intérieure à
laquelle ont contribué les plus grands artistes du monde (avec des peintures
murales signées Nicolae Vermont, Arthur Verona et des sculptures d’Emil Wilhelm
Becker). Depuis 2007, le Palais Cantacuzino fait partie de la liste des
monuments inscrits au Patrimoine Européen.
Le casino de Constanţa
(Cazinoul din Constanţa) devait être l’œuvre de l’architecte Petre Antonescu
qui souhaitait construire un édifice à l’architecture d’inspiration
roumaine. Les plans ont été cependant
modifiés à la demande de la Mairie, mais la réalisation du nouveau projet a été
confiée à l’architecte Daniel Renard qui s’est dirigé vers une variante d’un
style Art Nouveau, spécifique des casinos européens de l’époque. Le casino a
été terminé et inauguré en 1912.
La Colonne de l’Infini
ou Colonne sans fin (Coloana Infinitului) est l’une des œuvres les plus
connues du sculpteur Constantin Brâncuşi (1876 – 1957). Elle fait partie de l’Ensemble Monumental de Târgu Jiu
auquel appartiennent également la Porte
du Baiser et la Table du Silence.
Haute de 29 mètres, elle a été inaugurée en octobre 1938. Dédiée aux soldats
roumains morts dans les combats du Jiu lors de la Première Guerre Mondiale, la
Colonne était d’abord dénommée « La Colonne de la Reconnaissance sans Fin ».
Le Pont des Mensonges
(Podul Minciunilor) compte parmi les objectifs les plus connus de la ville
de Sibiu. Le pont métallique avec une passerelle pour les piétons a été
construit en 1859 pour faire la liaison entre la Ville Basse et la Ville Haute,
ou entre la Petite Place (Piaţa Mică) et la Place Huet (Piaţa Huet). Il a été le deuxième pont européen construit
en fonte et le premier de l’espace roumain.
L’église fortifiée de
Viscri (Biserica fortificată din Viscri) date du XIIIéme siècle quand elle
a été fondée à la place d’une ancienne basilique romane. Le monument, inscrit
au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, comprend le bâtiment de l’église, l’enceinte
fortifiée, deux tours et deux bastions ainsi qu’une tour de la porte.
Le Palais de la Culture
de Iaşi (Palatul Culturi din Iaşi),
fierté de la ville aux Sept Collines, a été construit sur l’emplacement de l’ancienne
Cour Princière. La construction a débuté en 1906 et a été suspendue lors de la
Première Guerre Mondiale (1916-1918) ; elle a été finalisée en 1925 (avec
une inauguration en 1926). Le projet a été réalisé par l’architecte Ion D.
Berindey en collaboration avec A.D. Xenopol et Grigore Cerchez. Le bâtiment
impressionne par son style néo-gothique rarement rencontré dans l’espace
roumain.
Le château de Peleş de
Sinaia (Castelul Peleş din Sinaia) a
été construit suite au souhait du premier roi de Roumanie, Carol Ier. Au projet
initié en 1873, ont collaboré les architectes Johannes Schultz, Carol Benesch
et Karel Liman. La construction a duré dix ans, le palais étant inauguré en
1883, deux ans après la proclamation du Royaume de Roumanie. L’édification qui a
connu de nombreuses modifications et extensions au fil du temps a été finalisée,
dans la forme que nous lui connaissons aujourd’hui, en 1914 l’année même de la
mort du roi Carol Ier.
L’Eglise Noire de Braşov
(Biserica Neagră din Braşov) est l’une des plus impressionnantes constructions
gothiques de Roumanie. A l’emplacement d’une ancienne église romane, a débuté
en 1383 la construction d’une cathédrale gothique. Les travaux ont été
suspendus en 1421 à cause d’une invasion ottomane ; cinquante ans plus
tard, ç cause d’un tremblement de terre les plans ont été modifiés, en
renonçant à l’élévation de la tour sud. La construction s’est terminée en 1477.
L’église tire son nom de la couleur des murs suite à l’incendie de 1689.
Bien d'autres monuments manquent à l'appel: le château de Bran, le Palais du Parlement de Bucarest, l'Arc de Triomphe, l'église Stavropoleos.... Revenez sur mon blog pour voir si par hasard l'un de ces chefs d'oeuvre de l'architecture roumaine n'y figure pas. A bientôt.
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